Des assemblées citoyennes se multiplient à travers le pays en prévision du 10 septembre. Le but est de canaliser un mécontentement diffus en une action collective. Entre frustration sociale, rejet du système politique et désir de pérenniser la mobilisation populaire, ces rassemblements dessinent les contours d’un mouvement aux multiples facettes. Une nouvelle forme d’union se profile-t-elle? Dans la Nièvre, les gendarmes ont surveillé de près l’assemblée citoyenne préparatoire au 10 septembre, où les participants ont exprimé leurs inquiétudes face aux inégalités croissantes, à la disparition des services publics et à un sentiment de manque de démocratie. Un appel à « bloquer tout » circule à l’échelle nationale, rassemblant des individus de divers horizons dans une volonté commune de faire entendre leur voix. L’objectif du 10 septembre n’est pas uniquement de manifester, mais aussi d’impacter les flux commerciaux, économiques et de travail par des grèves, des blocages et des actions symboliques. Alors que la mobilisation se profile, avec des incertitudes notamment liées à la possible démission de François Bayrou, l’enjeu est de montrer une première force visible et de construire dans la durée une dynamique collective autonome. Cette initiative témoigne de la colère présente dans la société, en quête de formes d’expression variées. Les participants, d’horizons divers, débattent des actions à entreprendre le 10 septembre, discutant entre boycott commercial et grève. Autour d’idées de refus de l’injustice sociale et d’appel à plus de démocratie, le mouvement cherche à s’inscrire dans la durée au-delà de cette date symbolique. L’assemblée conclut sur la décision de bloquer des routes stratégiques et de soutenir des actions de grève, soulignant que le 10 septembre n’est qu’un point de départ. Dans d’autres régions comme à Caen, des centaines de personnes se réunissent pour soutenir le mouvement, exprimant une colère partagée face aux injustices sociales et aux difficultés du quotidien. Le 10 septembre marque ainsi le début d’un mouvement populaire, où la diversité des participants et des revendications reflète la volonté commune de changement et d’action collective.
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