Depuis sa création en 2021 par Jared Kushner, gendre de Donald Trump et ancien conseiller principal pendant la première présidence de Trump, la firme d’investissement Affinity Partners basée à Miami, en Floride, fait parler d’elle. Avec un accent mis sur les investissements dans des entreprises américaines et israéliennes, le financement de la firme provient principalement du gouvernement saoudien, avec des engagements dépassant les 3 milliards de dollars à la fin de 2021. Le Fonds d’investissement public saoudien, qui a alloué 2 milliards de dollars à la firme, est de loin le plus grand investisseur. Malgré les objections de responsables du fonds, le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a personnellement validé l’investissement. La firme, détenue entièrement par Jared Kushner, emploie environ 20 personnes. Cependant, en 2024, aucun bénéfice n’avait encore été reversé aux investisseurs. Les investisseurs proviennent principalement des fonds souverains des pays du Golfe, avec une part minoritaire provenant de ressortissants américains. Jared Kushner a exprimé son souhait d’ouvrir un « corridor d’investissement entre l’Arabie saoudite et Israël », une initiative perçue comme un signe de rapprochement entre les deux ennemis historiques. La firme s’appuie toujours principalement sur l’argent saoudien, détenant 2,5 milliards de dollars d’actifs sous gestion en avril 2022. Jared Kushner a également annoncé des investissements dans des entreprises hi-tech israéliennes, marquant une collaboration sans précédent avec Israël financée par l’Arabie saoudite. Malgré ses succès commerciaux, l’implication de Kushner dans Affinity Partners a soulevé des controverses. Des experts éthiques ont souligné l’apparence d’un possible retour d’ascenseur pour Kushner, en raison de sa défense acharnée du prince héritier saoudien pendant son mandat à la Maison Blanche. La commission de surveillance de la Chambre des représentants a ouvert une enquête pour déterminer si Kushner avait utilisé sa position gouvernementale pour conclure ces accords. En 2024, le fonds avait généré 157 millions de dollars de frais de gestion, dont 87 millions provenant du gouvernement saoudien. Une enquête du Sénat a été lancée pour étudier l’influence étrangère susceptible d’avoir joué un rôle dans les investissements de la firme, notamment en lien avec les contacts créés par Kushner lors de son passage à la Maison Blanche. Ces affaires soulèvent des questions sur l’influence de ces relations financières sur la politique étrangère américaine en cas d’une deuxième présidence Trump.
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