En 2014, nous avons publié un article d’Asal Bagheri intitulé « Et la censure créa le cinéma iranien » avec une image historique de la première femme à apparaître à l’écran sous le régime des mollahs. Quinze ans plus tard, le Festival de Cannes consacre une fois de plus le cinéma iranien, dont la créativité est intimement liée à la censure. Cette victoire de la liberté, qui sera celle du peuple iranien mais aussi du monde entier, suppose que toutes les forces iraniennes s’unissent pour renverser la dictature des mollahs, comme l’a souligné Jafar Panahi en recevant la Palme d’Or. Malgré les appels du mouvement « Femme, vie, liberté », cette union fait encore défaut. Combien de temps cela durera-t-il encore ? – Michel Taube, Directeur de la publication, Asal Bagheri, spécialiste du cinéma iranien et enseignante-chercheuse à l’université de Cergy Paris.
Tendances actuelles : paris-sg – reims, real madrid – real sociedad, jafar panahi, crash boeing 737 max, fusillade sainte marie de la mer, nadia melliti, panne électricité alpes maritimes, loto du 24 mai 2025