Après une attaque israélienne d’une ampleur inédite sur ses installations nucléaires, l’Iran a lancé dans la nuit du 13 au 14 juin une salve de missiles balistiques vers Israël, marquant une nouvelle escalade dans un conflit qui fait redouter une guerre régionale. Dans la foulée de l’opération militaire israélienne « Rising Lion », déclenchée dans la nuit du 12 au 13 juin 2025 contre plus de 200 cibles militaires et nucléaires iraniennes, l’Iran a répliqué avec force. Dès le soir du vendredi 13 juin, Téhéran a lancé des dizaines de missiles balistiques vers Israël. La riposte, qualifiée de « proportionnée » par les autorités iraniennes, a visé des bases et infrastructures militaires sur le sol israélien. L’attaque s’est poursuivie tout au long de la nuit, avec une troisième salve de missiles tirée dans les premières heures du samedi 14 juin. Les sirènes d’alerte ont retenti à Tel-Aviv et Jérusalem, provoquant des scènes de panique et un recours massif aux abris antiaériens. Malgré l’activation du système de défense israélien « Dôme de fer », plusieurs projectiles ont atteint leurs cibles. Le bilan s’élève à 34 blessés, dont une femme décédée de ses blessures et un homme dans un état grave. Les services d’urgence ont été débordés par les appels à l’aide, en particulier dans le centre du pays. À Tel-Aviv, un gratte-ciel a été endommagé, piégeant plusieurs personnes sous les décombres. Le ministre israélien de la Défense a déclaré que « toute attaque iranienne contre notre peuple sera payée au centuple », laissant présager une possible contre-attaque. Pour sa riposte, l’Iran a mobilisé une partie de son impressionnant arsenal, le plus important du Moyen-Orient avec plus de 3 000 missiles balistiques. Selon les renseignements occidentaux, environ 100 drones auraient d’abord été neutralisés par Israël, avant que des missiles à longue portée ne prennent le relais. Ces missiles sont capables d’atteindre Tel-Aviv depuis le territoire iranien en moins de 10 minutes. Les frappes israéliennes de la veille ont causé d’importants dégâts sur les infrastructures iraniennes, en particulier sur le site stratégique de Natanz, dont les installations en surface ont été « détruites », selon l’AIEA. Aucun pic de radiation n’a été détecté. Le bilan humain est lourd : 78 morts et plus de 320 blessés, majoritairement civils selon les autorités iraniennes. Parmi les victimes figurent plusieurs hauts responsables militaires, dont le chef des Gardiens de la Révolution Hossein Salami, ainsi que deux autres chefs de l’état-major. Au moins six scientifiques nucléaires ont également été tués. Face à cette escalade, le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni en urgence. Le secrétaire général Antonio Guterres a appelé à la « retenue maximale ». Washington, qui soutient Israël, a encouragé l’Iran à « négocier un accord », tout en menaçant de représailles « encore plus brutales » en cas de nouvelle attaque. L’Union européenne et l’OTAN ont exprimé leur inquiétude, exhortant les deux camps à désamorcer la crise. Cette séquence marque un point de rupture dans les relations entre Israël et l’Iran. L’opération « Rising Lion », déclenchée à la veille d’un nouveau cycle de négociations sur le nucléaire à Mascate, semble avoir définitivement enterré toute perspective diplomatique immédiate. Avec un stock d’uranium enrichi à 60% désormais suffisant pour produire plusieurs bombes, l’Iran pourrait accélérer sa militarisation nucléaire. Les analystes redoutent un embrasement régional impliquant d’autres acteurs du Moyen-Orient, à l’heure où les lignes rouges sont franchies les unes après les autres.
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