Ce mardi 2 septembre, Aurore Bergé, ministre de l’Égalité, a inauguré la 7e édition du Prix Ilan Halimi, commémorant ainsi les 20 ans de la disparition tragique de ce jeune français. Dans un contexte marqué par la montée alarmante de l’antisémitisme et des diverses formes de haine, cette édition revêt une symbolique particulière en honorant la mémoire d’Ilan Halimi, assassiné en raison de sa judéité. Créé en 2018 dans un esprit universel, ce prix vise à combattre les préjugés racistes et antisémites en mettant en lumière l’engagement de la jeunesse. Chaque année, il récompense des projets portés par des groupes de jeunes de 13 à 25 ans, provenant d’établissements scolaires, d’enseignement supérieur, d’associations ou de structures citoyennes. Les initiatives peuvent prendre diverses formes telles que des films, des expositions, des spectacles, des podcasts ou des actions de sensibilisation, ayant pour objectif de déconstruire les stéréotypes et de transmettre la mémoire. Les candidatures sont ouvertes à tous les jeunes de moins de 25 ans, et un jury composé de personnalités engagées se chargera de sélectionner les lauréats parmi les différentes distinctions proposées. Cette année, le jury est présidé par Émilie Frèche, accompagnée de Tania de Montaigne et de représentants du ministère de l’Éducation nationale, ainsi que des partenaires officiels du prix. Les lauréats seront dévoilés au début de l’année 2026 lors d’une cérémonie à Paris. Les candidatures sont acceptées jusqu’au 21 décembre 2025. Cette initiative vise à encourager la jeunesse à s’engager contre toutes formes de haine et de discrimination, perpétuant ainsi le souvenir d’Ilan Halimi et luttant pour un avenir plus inclusif.
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