Huit ans après le scandale du ‘Pénélopegate’, François Fillon, ancien Premier ministre français, a écopé d’une peine définitive. Condamné en appel à quatre ans de prison avec sursis, 375 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité, il évite ainsi la prison ferme. Cette condamnation est bien plus clémente que la précédente où il avait été condamné à un an de prison ferme, la même amende et dix ans d’inéligibilité. La Cour de cassation avait annulé cette décision, arguant d’un manque de motivation pour la peine de prison. Ainsi, François Fillon échappe à une incarcération qui aurait mis un terme à ses ambitions politiques. En 2016, alors que François Hollande ne se représente pas à la présidence et que de nouvelles cartes se jouent, François Fillon remporte la primaire de la droite républicaine, devenant le favori pour l’élection présidentielle. Cependant, un scandale éclate lorsque son épouse Penelope est révélée avoir bénéficié d’emplois fictifs en tant qu’attachée parlementaire. D’autres révélations, comme celle des costumes offerts par un riche supporter, ternissent son image et le font chuter dans les sondages. Finalement, lors de l’élection présidentielle, il ne réussit qu’à obtenir 20 % des voix. Cette chute est comparée à celle de DSK quelques années auparavant. Aujourd’hui, condamné à une peine avec sursis, François Fillon voit sa carrière politique sérieusement compromise, laissant derrière lui un séisme qui a profondément marqué le paysage politique français.
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