Le conflit Israël-Palestine traverse les décennies en laissant derrière lui un sillage d’incertitudes et de zones de friction. Le récent plan de paix dévoilé par Donald Trump le 29 septembre remet en lumière une question centrale : celle des frontières. Depuis la fin du mandat britannique, les limites entre Israël et la Palestine n’ont jamais connu de stabilité durable. Retour sur quatre moments clés qui ont marqué l’évolution des frontières : en 1947, l’ONU propose un partage théorique en deux États, un juif et un arabe, projet rejeté par les Palestiniens et les pays arabes voisins. En 1949, la première guerre israélo-arabe redessine la carte avec l’instauration de la ligne verte de l’armistice, élargissant le territoire d’Israël. La guerre des Six Jours en 1967 voit Israël conquérir de nouveaux territoires, marquant le début d’une occupation et d’une politique de colonisation contestée. Depuis 2018, les murs et les barrières matérialisent la séparation, isolant Gaza et fragmentant la Cisjordanie. Les accords d’Oslo de 1993, porteurs d’espoir, n’ont malheureusement pas abouti, laissant les frontières en suspens dans un climat de tensions constantes. L’évolution des frontières israélo-palestiniennes reste un enjeu majeur pour la paix et la stabilité dans la région.
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