Une vive polémique a éclaté autour de l’abattement de 10% dont bénéficient les retraités sur leurs revenus imposables. Cette mesure, évoquée comme une piste de réduction des dépenses publiques, a suscité des avis divergents au sein du gouvernement. Alors que certains, comme le ministre de l’Économie et la ministre des Comptes publics, ont évoqué la possibilité de la supprimer, Gérald Darmanin s’est catégoriquement opposé à cette idée. Selon un rapport de la Cour des Comptes, la suppression intégrale de cet abattement pourrait permettre à l’État d’économiser environ 4 milliards d’euros par an. Cependant, cette mesure a bénéficié en 2024 à près de 15 millions de foyers pour un coût total de 4,8 milliards d’euros, la majorité de cet avantage allant aux 10% de foyers les plus aisés. La question de la justice fiscale se pose donc, et les avis sont partagés. Tandis que certains considèrent cette mesure comme anti-redistributive, d’autres estiment qu’elle est essentielle pour préserver le pouvoir d’achat des retraités. Les partenaires sociaux sont également divisés sur la question, certains y voyant une piste envisageable tout en préservant les petites retraites, tandis que d’autres la rejettent fermement. En pleine période électorale, la question de la réforme de cet abattement devient un véritable enjeu politique, avec des positions tranchées qui pourraient mener à une impasse parlementaire. Il reste à voir si une révision partielle de la mesure, telle qu’un plafond moins élevé, pourrait éventuellement voir le jour dans un contexte législatif plus favorable. En tout cas, la question de la fiscalité des retraités est au cœur des débats et Gérald Darmanin a clairement exprimé son opposition à toute remise en cause de cet avantage fiscal important pour de nombreux Français.
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