L’Algérie a vivement réagi samedi soir à la détention en France d’un agent consulaire impliqué dans l’enlèvement de l’influenceur algérien Amir Boukhors. Cette affaire a provoqué une crise entre Alger et Paris, alors que les relations diplomatiques venaient tout juste d’être renouées. Trois hommes, dont un employé du consulat d’Algérie en France, ont été inculpés pour leur participation présumée dans l’enlèvement de Boukhors. Le ministère algérien des Affaires étrangères a qualifié cette situation d’inadmissible et a promis des conséquences. L’Algérie dénonce une arrestation sans notification diplomatique et rejette les accusations portées contre l’agent consulaire. Tout cela intervient dans un contexte de tensions entre la France et l’Algérie, exacerbées par des événements récents comme le soutien de la France à un plan d’autonomie pour le Sahara occidental ou la condamnation de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal. Malgré ces tensions, un appel entre les présidents français et algérien a récemment acté la reprise du dialogue bilatéral, laissant entrevoir une possible détente dans les relations entre les deux pays.
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