Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, a pris la parole pour défendre l’agriculture française, affirmant que celle-ci n’a pas à rougir. Il souligne que Paris ne défend pas suffisamment l’agriculture française, critiquant les mesures injustes et arbitraires qui nuisent aux agriculteurs. Il pointe du doigt les problèmes rencontrés par ceux qui travaillent dans les champs au quotidien, soulignant les dettes, les normes défavorables aux petits producteurs, les suicides et la difficulté pour les fermes familiales de faire face à la concurrence des grandes surfaces. Malgré ces obstacles, Arnaud Rousseau met en avant le modèle agricole performant, suscitant des réactions mitigées parmi les agriculteurs. Certains dénoncent le conflit d’intérêt du président de la FNSEA qui est également PDG d’Avril, un géant de l’agro-industrie. Cette dualité soulève des interrogations sur sa réelle représentation des intérêts des agriculteurs. En parallèle, des voix s’élèvent pour critiquer le manque de soutien de Paris envers les familles d’agriculteurs, déplorant la politique qui nuit à la souveraineté alimentaire. Cette prise de position d’Arnaud Rousseau soulève des débats quant à l’avenir de l’agriculture française et met en lumière les enjeux auxquels le secteur doit faire face dans un contexte de mondialisation économique.
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