Liga J35 Barcelone-Real Madrid (4-3)
Le Real Madrid et Barcelone se sont affrontés lors d’un Clásico où les Catalans ont nettement pris le dessus. Au-delà de l’enjeu sportif et du spectacle, le match a mis en lumière la transformation du club de Florentino Pérez en une sorte de Donald Trump footballistique, malgré le grand spectacle offert. Le constat est amer : ce Clásico n’est plus simplement un choc entre deux prétendants au titre. Cette lutte d’influence et de prestige aurait dû suffire à le rendre exceptionnel. Malheureusement, la mutation trumpiste du Real Madrid, particulièrement visible cette saison, a relégué toute considération tactique en périphérie. L’arbitrage a été au cœur des débats, tout comme dans la sphère politique américaine, le Real Madrid ayant transformé son club en une machine de guerre politique et économique dans le monde du football. Comme Donald Trump, le Real semble convaincu de son bien-fondé à écraser tout sur son passage au nom d’une toute-puissance arrogante. L’aspect business prime sur le sportif, avec une quête incessante de profits. Le schéma de la victimisation et du complot est également présent, renforçant l’unité des partisans contre un ennemi commun. Le refus de tout contre-pouvoir et la stigmatisation des contestataires rappellent les pratiques du président américain. Le Real Madrid semble se délecter du chaos créé et pourrait conduire à des actions radicales à l’image des partisans de Donald Trump. Dans ce contexte, la performance du FC Barcelone mérite d’être saluée.
Tendances actuelles : barcelone – real madrid, liverpool – arsenal, zarco, torino – inter, montpellier – bordeaux-bègles, jacques pradel, travis scott, gérald darmanin
