Le Maroc dispose d’un nouveau délai pour intégrer le système mondial de transparence financière. Classé en 2025 comme «juridiction de pertinence» par le Forum mondial sur la transparence fiscale de l’OCDE, le Royaume a désormais jusqu’à 2028 pour rendre opérationnel l’échange automatique d’informations sur les comptes financiers (AEOI). Rabat s’était engagé volontairement à initier les premières transmissions de données dès 2025, mais le rapport de l’organisme international constate que ces échanges n’ont pas débuté, le cadre législatif et les infrastructures techniques indispensables n’étant pas encore finalisés. Ce report offre une marge de manœuvre aux autorités pour achever les préparatifs sans précipiter l’intégration dans un système de plus en plus exigeant. Les normes continuent d’évoluer, le Common Reporting Standard s’étendant désormais aux monnaies électroniques et imposant des obligations de reporting renforcées aux institutions financières. Le Maroc devra donc adapter son dispositif à ces standards mouvants avant d’être soumis à une évaluation technique approfondie, étape qui n’a pas encore eu lieu faute d’un système opérationnel.
Tendances actuelles : maroc, cloudflare status