L’iodure de potassium (KI) est un composé inorganique de formule KI, présentant une apparence de solide blanc cristallin. Comparé à l’iodure de sodium, il est moins hygroscopique, ce qui facilite sa manipulation. Sa structure cristalline ionique se compose de deux réseaux cubiques à faces centrées imbriqués l’un dans l’autre, tout comme le chlorure de sodium. Sur le plan pharmaceutique, il est utilisé en cas de contamination radioactive pour saturer la thyroïde en iode non radioactif, prévenant ainsi le risque de cancer. La production d’iodure de potassium s’effectue par réaction de l’hydroxyde de potassium avec du diiode, suivi de la réduction de l’iodate de potassium par du carbone. Ce composé présente des propriétés physiques telles qu’une température de fusion de 686 °C, une température d’ébullition de 1 330 °C et une masse volumique de 3,13 g·cm-3 à 20 °C. Avec ses implications en médecine et en industrie, l’iodure de potassium joue un rôle crucial dans divers domaines, démontrant ainsi sa polyvalence et son utilité.
Tendances actuelles : porto rico, bromure de sodium
