Des assemblées citoyennes fleurissent partout en France en prévision de la mobilisation du 10 septembre. Ces rassemblements visent à transformer un mécontentement diffus en une action collective. Entre une frustration sociale palpable, un rejet croissant du système politique et la volonté de pérenniser la mobilisation populaire, ces rendez-vous esquissent les contours d’un mouvement aux multiples facettes. Une nouvelle forme de front citoyen se dessine-t-elle ? Des assemblées citoyennes se tiennent dans divers territoires, réunissant des personnes de tous horizons : lycéens, précaires, syndicalistes, parents, retraités ou anciens gilets jaunes. Ces participants, désillusionnés par les formes classiques d’engagement, cherchent de nouveaux moyens pour faire valoir leurs revendications. L’objectif du 10 septembre n’est pas seulement de manifester, mais d’impacter plus largement les flux économiques via des grèves, des blocages et des actions locales symboliques. Cette mobilisation, lancée de manière décentralisée, vise à exprimer un ras-le-bol général face aux inégalités et à la précarité. Malgré l’incertitude quant à l’ampleur de la mobilisation, cette journée se veut le point de départ d’une dynamique collective autonome, ancrée dans la durée. À travers des débats, des revendications et des actions concrètes, les participants aspirent à se faire entendre et à mettre en lumière les injustices sociales. Cette initiative souligne le besoin d’une démocratie plus directe et inclusive, loin des récupérations politiques. La diversité des profils présents lors de ces rassemblements témoigne de la pluralité des voix qui s’élèvent, toutes unies par un sentiment de colère profonde et diffuse. L’enjeu de cette mobilisation dépasse la simple manifestation : il s’agit de poser les bases d’un mouvement à long terme, capable de résister aux tentatives de neutralisation. La colère populaire, exprimée à travers ces assemblées citoyennes, cherche à se structurer pour avoir un impact durable sur la société. Le 10 septembre pourrait être le point de départ d’une mobilisation citoyenne plus large, un signe que la colère est là, bien ancrée, et en quête de formes d’expression efficaces et durables.
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