Le Parquet a requis quatre ans de prison avec sursis, 375’000 euros d’amende et 10 ans d’inéligibilité contre l’ex-premier ministre François Fillon dans l’affaire des emplois fictifs de son épouse Penelope. Les réquisitions de l’avocat général écartent ainsi la partie ferme d’un an prononcée précédemment. La culpabilité de l’ancien candidat à la présidentielle de 2017 est définitivement acquise, la Cour de cassation ayant ordonné à la cour d’appel de se prononcer de nouveau sur la peine. Cette décision fait suite à la délibération de la cour d’appel de Paris. Les soupçons pesant sur François Fillon concernent des emplois fictifs octroyés à sa femme Penelope, pour lesquels il a déjà été condamné. S’il s’agit d’une peine plus clémente que celle précédemment prononcée, elle marque malgré tout une sanction lourde pour l’ancien premier ministre. Ces nouvelles réquisitions soulignent l’importance des conséquences judiciaires pour les responsables politiques impliqués dans des affaires de malversations. En attendant le verdict final, l’affaire Fillon continue d’alimenter les débats sur l’éthique en politique et l’exemplarité des élus.
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