Dans une ferme en Ariège, les événements se sont enchaînés autour de l’abattage d’un troupeau de vaches atteint d’une dermatose nodulaire. La situation a dégénéré jeudi soir lorsque les forces de l’ordre sont intervenues pour reprendre le contrôle de la ferme. Des centaines de manifestants, principalement des agriculteurs, s’étaient rassemblés pour s’opposer à l’euthanasie des bovins et bloquer l’accès aux services vétérinaires. Sous haute tension, la gendarmerie a dû faire usage de la force pour déloger les manifestants, ce qui a entraîné quatre interpellations. Malgré les protestations, l’abattage a débuté vendredi matin, sous haute protection policière. Des incidents ont éclaté entre les forces de l’ordre et les manifestants, donnant lieu à une atmosphère tendue. Les services vétérinaires ont indiqué que l’abattage des vaches contaminées était essentiel pour éviter la propagation de la maladie au sein du cheptel français. Cependant, des voix se sont élevées pour proposer une alternative, en vain. Cette tragédie agricole met en lumière les tensions et les difficultés liées à la gestion d’une telle crise sanitaire au sein de la filière bovine. Les autorités locales et les représentants syndicaux cherchent des solutions pour concilier impératifs sanitaires et préoccupations humaines, alors que la population locale reste divisée sur la question.
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