Le père bouleversé d’une jeune enseignante de 22 ans, assassinée par un « criminel de carrière » alors qu’elle rendait visite à des amis à l’Université de Caroline du Sud, a critiqué les législateurs lundi pour les politiques criminelles laxistes ayant permis à son meurtrier de rester en liberté. Stephen Federico a pris la parole de façon franche et déchirante lors d’une audience du Congrès à Charlotte, visant à répondre aux préoccupations croissantes concernant la criminalité violente et les récidivistes. La tension était déjà palpable avant que le père endeuillé ne s’adresse au comité, après que la représentante démocrate de Caroline du Nord, Deborah Ross, ait montré par erreur une photo de sa fille en identifiant la victime incorrectement. « C’est ma fille, d’accord? C’est Logan Federico », a-t-il réprimandé Ross. « Comment oses-tu ne pas la connaître? » Ross s’est excusée à plusieurs reprises pour cette erreur avant que l’audience ne reprenne. Le père en deuil a raconté le terrible drame vécu par sa fille, Logan Federico, qui a été mortellement touchée le 3 mai alors qu’elle rendait visite à des amis à l’USC à Columbia, en Caroline du Sud, par Alexander Dickey, un « criminel de carrière » de 30 ans. Federico a vivement critiqué le système judiciaire pour son échec à protéger non seulement sa fille, mais aussi de nombreuses autres personnes. Il a promis de continuer à se battre pour que justice soit rendue à sa fille et a exhorté les législateurs à agir pour mettre fin à de tels drames. Dickey, qui avait déjà été inculpé près de 40 fois depuis 2013, est désormais confronté à la possibilité d’une peine de prison à vie pour ses crimes. Le père en deuil a dénoncé un système qui a laissé le tueur en liberté malgré son lourd passé criminel, exigeant que des mesures soient prises pour éviter de tels drames à l’avenir.
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